Au Brésil, le candidat d’extrême droite, Jair Bolsonaro, a largement remporté les élections présidentielles avec 55% des voix. Son programme était axé sur la lutte contre la corruption et la criminalité, ainsi que sur d’importantes privatisations et le contrôle des dépenses publiques. En ce qui concerne la politique extérieure, il souhaite renforcer les liens avec les Etats-Unis. Le résultat de l’élection a été bien accueilli par les investisseurs, la bourse brésilienne ayant progressé de +10,2% sur le mois.
Selon certaines rumeurs, si Donald Trump et Xi Jinping ne parviennent pas à trouver un accord lors du prochain sommet du G20 le 30 novembre, les Etats-Unis pourraient annoncer début décembre la mise en place de droits de douanes sur le reste des importations américaines en provenance de Chine (soit environ 257 milliards de dollars). Ces nouvelles barrières tarifaires pourraient entrer en vigueur à partir de février 2019. Par ailleurs, les droits de douanes mis en place sur les 200 milliards de dollars d’exportations chinoises vers les Etats-Unis en septembre dernier passeront de 10% à 25% le 1er janvier. Un accord lors de ce sommet est cependant loin d’être acquis en raison de l’importance des exigences des Etats-Unis portant notamment sur la propriété intellectuelle, les subventions industrielles ou encore l’accès au marché domestique chinois. Cette montée du protectionnisme, qui commence déjà à engendrer des hausses de coûts pour les entreprises, pourrait peser davantage sur leurs marges.
Les minutes de la FED ont confirmé la volonté de cette dernière de poursuivre le mouvement de hausse des taux directeurs. L’institution devrait procéder à une hausse des taux en décembre et probablement trois hausses supplémentaires en 2019.
Malgré d’intenses discussions, les européens et le Royaume-Uni ne sont pas parvenus à un accord sur le Brexit. La discorde porte toujours notamment sur le sort de la frontière irlandaise...
Le bras de fer entre la Commission européenne et l’Italie se poursuit. La commission européenne a rejeté le projet de budget italien pour 2019, une première dans l’histoire de l’Union Européenne. Pierre Moscovici, le commissaire européen aux affaires économiques, a demandé à l’Italie de réviser son budget. Si l’Italie ne respecte pas les objectifs budgétaires fixés par les traités européens, les institutions européennes pourraient, à la suite d’un long processus, lui imposer des sanctions financières pouvant aller jusqu’à 0,2 % de son PIB (soit 3,4 milliards d’euros). Une telle sanction est cependant improbable : la France, qui était en déficit excessif entre 2009 et 2018, n’a jamais été sanctionnée...
Conformément aux attentes, la BCE a laissé sa politique monétaire inchangée, de même que ses guidances. Selon l’institution, les risques demeurent globalement équilibrés malgré des statistiques macroéconomiques moins bien orientées.
Les résultats d’entreprises pour le troisième trimestre ont été mitigés en Europe et de nombreuses sociétés ont été contraintes de revoir leurs objectifs en baisse. Le secteur automobile connaît toujours des difficultés : BMW, Daimler, Valeo, Michelin et Schaeffler ont lancé des avertissements sur leurs résultats en raison notamment du ralentissement de la demande chinoise et de la mise en application des nouvelles normes européennes d’homologation anti-pollution WLTP.
Outre-Atlantique les résultats de sociétés du troisième trimestre ont été globalement meilleurs que prévu : environ 80% des sociétés ayant publié ont battu le consensus. La croissance des bénéfices au T3 2018 est la plus forte depuis le quatrième trimestre 2010, en raison notamment de l’impact de la réforme fiscale.
Performances de nos gestions
Nos OPCVM actions européennes (éligibles au PEA) sont pénalisés par la baisse des marchés : GASPAL CROISSANCE DIVIDENDES (IC) (ex VALEURS CROISSANCE RENDEMENT) : -6,88% et GASPAL EURO OPPORTUNITES (R) : -8,13% tandis que l’Eurostoxx 50 (dividendes réinvestis) est en baisse de -5,87%. Depuis le début de l’année, GASPAL CROISSANCE DIVIDENDES (IC) se replie de -5,95% et GASPAL EURO OPPORTUNITES (R) est en baisse de -8,49% alors que l’Eurostoxx 50 (dividendes réinvestis) chute de -6,46%. Les deux OPCVM ont souffert de la baisse des valeurs financières ainsi que des valeurs cycliques. En revanche, le secteur de la santé et l’immobilier ont surperformé. Gaspal Euro Opportunités a été pénalisé par son exposition aux valeurs de moyennes et petites capitalisations. Sur les deux OPCVM, nous avons réduit notre exposition au secteur financier pour nous repositionner sur des sociétés disposant d’une belle visibilité sur leurs résultats (Orange, Veolia, Safran…). Nous avons par ailleurs soldé notre exposition au secteur automobile (déjà très largement sous-pondéré dans les portefeuilles) et réduit notre exposition aux valeurs les plus cycliques.
L’OPCVM patrimonial flexible GASPAL PATRIMOINE (I) est en baisse de -4,25%. L’OPCVM a été pénalisé par la baisse des actions européennes et des obligations convertibles. En revanche, il a bénéficié de l’appréciation du dollar par rapport à l’euro. Nous avons réduit la proportion d’actions pour la porter à 45,2% de l’actif (contre 51,9% fin septembre). Nous avons notamment réduit nos positions sur les valeurs financières européennes et les valeurs cycliques. A l’inverse, nous avons renforcé notre exposition sur des sociétés ayant une forte visibilité (Novartis, Veolia, Orange…). Depuis le début de l’année Gaspal Patrimoine (I) est en repli de -4,92%.
GASPAL CONVERTIBLES est en baisse de -1,93% et se replie de -2,78% depuis le début de l’année contre respectivement -2,51% et -1,70% pour l’indice Exane Eci Euro. Nous avons réduit l’exposition du fonds aux actions en allégeant les valeurs financières.
Notre OPCVM obligataire court terme (1 an) FLEXIBLE ANNUEL est en baisse de -0,27%. Depuis le début de l’année, l’OPCVM est en repli de -0,18%. L‘exposition aux actions (3,5% fin octobre) a pesé sur la performance. En revanche, l’OPCVM a profité du rebond des obligations Casino 08/2019 et Orano (ex Areva) 11/2019. Le portefeuille obligataire offre un taux de rendement brut instantané de 0,85% (soit Eonia + 1,21%) pour une sensibilité de 0,81.
Enfin, notre OPCVM obligataire très court terme GASPAL COURT TERME (I) est quasiment stable (-0,01%). Il a notamment profité du rebond des obligations Casino 08/2019 et Orano (ex Areva) 11/2019 mais a été pénalisé par l’écartement des spreads de crédit sur certaines obligations du secteur financier. Depuis le début de l’année, l’OPCVM est en baisse de -0,07% contre une baisse de -0,31% pour l’Eonia capitalisé et conserve une volatilité faible : 0,29% (notation 1, la plus basse, dans l’échelle de risque SRRI de l’AMF). Le portefeuille offre un taux de rendement brut instantané de 0,49% (soit Eonia + 0,85%) pour une sensibilité de 0,65.