Les places financières mondiales ont nettement rebondi en raison notamment des discours des banques centrales américaines et européennes allant vers des politiques monétaires plus accommodantes ainsi que de l’apaisement des tensions commerciales.
Donald Trump a annoncé être parvenu à un accord avec le Mexique sur le contrôle de l’immigration vers les Etats-Unis ce qui évitera la mise en place de barrières douanières sur les importations américaines. Pour maintenir la pression sur le Mexique, un suivi de l’accord sera réalisé d’ici 90 jours afin d’évaluer son efficacité.
Le sommet tant attendu du G20 de fin juin a permis une reprise des discussions entre Washington et Pékin, mais aucun élément nouveau sur le fond ne permet d’envisager une solution durable. Les américains acceptent de renoncer pour l'instant à instaurer des taxes additionnelles sur les importations chinoises et suspendent les nouvelles sanctions contre Huawei. De leur côté, les chinois promettent de reprendre des achats massifs de produits agricoles américains.
Lors de sa réunion, la Fed a décidé de laisser inchangée sa politique monétaire. En revanche, elle a infléchit son discours en vue de préparer les investisseurs à une baisse prochaine des taux directeurs en cas de dégradation de l'environnement économique. Dans un contexte désormais considéré comme plus incertain (peu d’avancées sur les négociations commerciales avec la Chine, chute des anticipations d’inflation…), la Fed se dit prête à agir rapidement pour soutenir la croissance dans le but d’atteindre ses objectifs d’inflation. La question est désormais de savoir de quelle ampleur sera cette baisse des taux directeurs. Les marchés financiers tablent à présent sur trois baisses d’ici fin 2019, avec une première baisse attendue dès juillet prochain.
L’intervention sur un ton très accommandant du président de la BCE, Mario Draghi, lors du symposium de Sintra, a entrainé un net repli des taux d’intérêts dans la Zone Euro. Le taux d’emprunt d’Etat à 10 ans de la France est ainsi passé en territoire négatif pour la première fois de son histoire. Mario Draghi a évoqué les outils à la disposition de l’institution pour stimuler l’inflation et soutenir l’activité, y compris une possible baisse de taux directeur (encore plus loin en territoire négatif avec des mesures pour en limiter l’impact négatif sur les banques) et un nouveau programme d’achats d’actifs. Mario Draghi a probablement souhaité tracer la feuille de route de son successeur qui prendra les rênes en octobre, en insistant sur la nécessité de maintenir des taux négatifs. Ces propos ont alimenté les attentes des investisseurs d’une baisse des taux directeurs dès septembre. Les membres de la BCE commenceront à discuter de ces outils au cours des prochaines semaines, et devraient donner plus d’indications lors de la réunion de juillet.
Les dirigeants européens ont de leur côté poursuivi leurs discussion pour s’accorder sur l’attribution des postes clés au sein des instances européennes (Commission Européenne, Banque Centrale Européenne).
Les incertitudes sur le Brexit sont toujours aussi fortes. La probabilité de la nomination d’un partisan d’un « Brexit dur » à la tête du gouvernement britannique s’est renforcée (la décision finale interviendra la semaine du 22 juillet). L’économie britannique pâtit de ces incertitudes et montre des signaux de ralentissement.
Les tensions géopolitiques au Moyen-Orient ont provoqué un rebond des cours du pétrole (+3,2% sur le mois). En amont de la réunion de l’OPEP du 1er juillet, les principaux pays se sont accordés pour prolonger les coupes de productions pour une durée de 6 à 9 mois (alors que l’accord précédent prenait fin juin). La Russie et l’Arabie Saoudite se sont entendues pour soutenir cette proposition, et ont été rejointes par l’Irak. Cet accord pourrait permettre de contrebalancer les pressions baissières sur les cours du pétrole, à la fois du côté de la demande en lien avec les perspectives dégradées de croissance, et du côté de l’offre avec la hausse de la production américaine.
En raison des injonctions du gouvernement français soucieux d’obtenir des garanties afin notamment de sécuriser l’emploi et de ne pas froisser Nissan, Fiat Chrysler Automobiles a décidé de retirer son offre de fusion avec Renault.
Cap Gemini (titre présent dans les portefeuilles de Gaspal Gestion) a annoncé le lancement d'une OPA amicale sur Altran Technologies, le spécialiste du conseil en ingénierie et de la R&D externalisée, avec une prime de 22% par rapport au dernier cours côté ce qui valorise Altran à 3,6 milliards d'euros (5 milliards d’euros en incluant la dette). Ce rapprochement devrait avoir un impact immédiatement relutif sur le bénéfice par action de Cap Gemini d’environ 15% avant synergies (25% à horizon 2023 après synergies).

Evolution des taux d’intérêts 10 ans depuis le début de l’année :
Source : Bloomberg
PERFORMANCES DE NOS GESTIONS
Nos OPCVM actions européennes (éligibles au PEA) progressent : GASPAL CROISSANCE DIVIDENDES (IC): +4,96% et GASPAL EURO OPPORTUNITES (R) : +4,63% tandis que l’Eurostoxx 50 (dividendes réinvestis) est en hausse de +6,00%. Depuis le début de l’année, GASPAL CROISSANCE DIVIDENDES (IC) progresse de +13,72% et GASPAL EURO OPPORTUNITES (R) de +11,07% alors que l’Eurostoxx 50 (dividendes réinvestis) est en hausse de +18,32%. Sur les deux OPCVM, nous avons renforcé notre exposition sur des titres à forte visibilité et sur des titres bénéficiant de la faiblesse des taux d’intérêts. A l’inverse nous avons continué à réduire notre exposition sur le secteur bancaire.
L’OPCVM patrimonial flexible GASPAL PATRIMOINE (I) est en progression de +2,12%. L’OPCVM a profité de la forte hausse des actions européennes. Il a également bénéficié de la bonne orientation des obligations convertibles et de la poche crédit. Nous avons augmenté la proportion d’actions pour la porter à 44% de l’actif contre 42% fin mai. Sur la poche taux, nous avons initié une position sur les obligations des pays émergents (via un OPCVM) et renforcé notre position sur l’obligation perpétuelle Air France avec un call en novembre 2020. Ne voyant pas de reprise des anticipations d’inflations à court terme, nous avons soldés nos positions sur les obligations indexées sur l’inflation que nous détenions au travers d’un OPCVM. Depuis le début de l’année Gaspal Patrimoine (I) est en hausse de +6,25%.
GASPAL CONVERTIBLES est en hausse de +1,62% et progresse de +3,27% depuis le début de l’année contre respectivement +0,92% et +5,09% pour l’indice Exane Eci Euro. Nous avons notamment renforcé notre position sur l’obligation convertible Orpea 2027 et nous avons initié une position en actions sur Thalès et Sartorius Stedim Biotech.
Notre OPCVM obligataire court terme (1 an) FLEXIBLE ANNUEL est en hausse de +0,21%. Depuis le début de l’année, l’OPCVM est en hausse de +1,01%. La poche actions, qui représente 3,6% de l’actif fin juin a contribué positivement à la performance. La poche crédit a notamment profité du resserrement des spreads de crédit et de l’offre de rachat sur l’obligation convertible IAG 2020. Le portefeuille obligataire offre un taux de rendement brut instantané de 0,77% (soit Eonia + 1,13%) pour une sensibilité de 0,71.
Enfin, notre OPCVM obligataire très court terme GASPAL COURT TERME (I) est en hausse de +0,10%, profitant notamment du resserrement des spreads de crédit et de la baisse des taux d’intérêts. Depuis le début de l’année, l’OPCVM est en hausse de +0,37% contre une baisse de -0,18% pour l’Eonia capitalisé et conserve une volatilité faible : 0,29% (notation 1, la plus basse, dans l’échelle de risque SRRI de l’AMF). Le portefeuille offre un taux de rendement brut instantané de 0,44 % (soit Eonia + 0,80%) pour une sensibilité de 0,58.
Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs et ne sont pas constantes dans le temps. Les données chiffrées figurant dans ce document non contractuel sont communiquées à titre indicatif. Les OPCVM sont soumis à un risque de perte en capital. Les détails des risques (actions, taux, crédit, changes...) et caractéristiques des OPCVM figurent dans leurs DICI et leurs prospectus disponibles sur simple demande auprès de Gaspal Gestion – Société de Gestion de Portefeuille – Agrément AMF n° GP 98031 au 01 42 68 19 94 / info@gaspalgestion.com.