Les places financières mondiales ont subi quelques prises de bénéfices en raison notamment de l'escalade des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.
La Chine a annoncé une augmentation des droits de douane sur 75 milliards de dollars de produits américains, incluant notamment le soja et la viande à partir du 1er septembre et l’automobile à partir du 15 décembre. En guise de riposte, les Etats-Unis ont décidé d’augmenter une nouvelle fois les droits de douane sur toutes les importations chinoises. Les importations déjà surtaxées de 25 points le seront de 30 points et celles déjà surtaxées de 10 points le seront de 15 points. Les tensions commerciales se sont néanmoins légèrement apaisées après le sommet du G7 et les discussions entre les deux puissances semblent reprendre. Lors de ce sommet, Etats-Unis et Japon ont trouvé un accord commercial, ce dernier ayant fait de larges concessions sur le thème de l’agriculture afin de s’assurer d’éviter une guerre commerciale.
Le mois d’août a aussi été marqué par le fort mouvement de baisse des taux d'intérêts souverains de part et d’autre de l’atlantique en anticipation de nouvelles mesures de soutien de la part des banques centrales. Le taux d’emprunt à 10 ans aux Etats-Unis est ainsi passé de 2,01% fin juillet à 1,50% fin août ; même constat en Allemagne où il est se replie de -0,44% à -0,70%.
Les minutes de la réunion de politique monétaire de la Fed ont montré que la décision de baisser d’un quart de point le taux directeur en juillet a été plus discutée qu’attendu. Par ailleurs, alors que les marchés anticipent une nouvelle baisse lors de la prochaine réunion le 18 septembre, les minutes mettent en avant la volonté des membres de la Fed de conserver leur optionalité.
Lors du symposium de Jackson Hole, le discours de Jerome Powell n’a pas marqué de réelle inflexion par rapport aux communications précédentes. Le président de la FED a rappelé que les risques étaient significatifs et que beaucoup de paramètres avaient évolué depuis le dernier FOMC (hausses de droits de douane, ralentissement encore plus marqué de la croissance mondiale), mais il a aussi souligné que l’économie américaine continuait à bien se comporter. De son côté, Donald Trump se montre toujours aussi virulent envers la FED et son président et exige d'elle une forte baisse des taux d'intérêts (il évoque même une baisse de 1% !). Le président américain accuse cette dernière d'être responsable du ralentissement de l'économie américaine.
Dans une réponse écrite au Parlement européen, Christine Lagarde, qui doit remplacer Mario Draghi en novembre à la tête de Banque Centrale Européenne considère que l’institution doit « maintenir une politique monétaire très accommodante dans un avenir prévisible ». La directrice générale du FMI a également évoqué les effets négatifs produits par cette politique sur le secteur bancaire et la stabilité financière, et appelle à une relance budgétaire.
Au Royaume-Uni, Boris Johnson a obtenu la suspension du parlement du 12 septembre au 14 octobre afin de mener à bien un « hard Brexit » en cas d'absence d'accord avec l'Union Européenne avant le 31 octobre prochain. La Reine d'Angleterre a approuvé cette suspension inédite par la durée et qui provoque cependant une levée de bouclier dans l'opposition qui ne compte pas en rester là. Boris Johnson a par ailleurs affirmé son refus de payer l’intégralité de la facture liée au Brexit à l'UE en cas de « No-deal », préférant réallouer ces sommes à la relance de son économie.
En Italie, Mateo Salvini n'est pas parvenu à provoquer d'élections législatives anticipées. Le mouvement 5 Etoiles et le Parti Démocrate se sont accordés pour présenter une coalition au président Mattarella avec Giuseppe Conte à sa tête. Cette nomination a rassuré les investisseurs et a permis une nette détente des taux souverains italiens (-54 bps à 1% sur le taux d'emprunt à 10 ans).
Les troubles à Hong-Kong se sont intensifiés au cours du mois provoquant des fermetures temporaires de l’aéroport. Ces troubles pourraient impacter certains secteurs d’activité dont le secteur du luxe.
Le groupe Casino a annoncé un nouveau programme de cessions de deux milliards d’euros d’actifs en France d’ici la fin du premier trimestre 2021. Leader Price, les hypermarchés et les supermarchés qui ne sont pas situés dans des régions stratégiques, ainsi que la participation dans Mercialys, pourraient être concernés.
A peine trois ans après la fusion, Technip-FMC (titre présent dans les portefeuilles Gaspal Gestion) a annoncé qu’il souhaitait se scinder en deux entités indépendantes cotées en bourse, leaders sur leurs marchés respectifs. Cette annonce a été favorablement accueillie par les investisseurs puisque le titre a progressé de +5,6% le jour de l’annonce.


Source : Julius Baer- août 2019
PERFORMANCES DE NOS GESTIONS
Nos OPCVM actions européennes (éligibles au PEA) sont en baisse : GASPAL CROISSANCE DIVIDENDES (IC) : -1,46% et GASPAL EURO OPPORTUNITES (R) : -2,02% tandis que l’Eurostoxx 50 (dividendes réinvestis) est en repli de -1,07%. Depuis le début de l’année, GASPAL CROISSANCE DIVIDENDES (IC) progresse de +13,05% et GASPAL EURO OPPORTUNITES (R) de +10,18% alors que l’Eurostoxx 50 (dividendes réinvestis) est en hausse de +16,94%.
Les deux OPCVM ont profité des bonnes publications de Pernod-Ricard (+9,2% sur le mois), qui a notamment annoncé une hausse du dividende de 32%, (la pression de l’investisseur activiste Elliot n’étant peut-être pas totalement étrangère) et de Bouygues (+6,7%), que nous avons renforcé avant la publication dans Gaspal Euro Opportunités, dont l’activité Telecom poursuit son redressement. A l’inverse, le secteur pétrolier a pesé sur la performance (Total -3,5% et Royal Dutch Shell -11,4%). Sur les deux OPCVM, nous avons vendu Schneider Electric au profit de Legrand et avons allégé notre exposition dans l’assurance sur AXA et Scor. Sur Gaspal Croissance Dividendes, nous avons pris quelques bénéfices sur MTU Aero Engines et nous nous sommes renforcés sur Linde. Sur Gaspal Euro Opportunités nous avons renforcé la Coface et nous avons allégé Applus Services après un beau parcours boursier.
L’OPCVM patrimonial flexible GASPAL PATRIMOINE (I) est en baisse de -0,81%. Les actions européennes ont pesé sur la performance. Nous avons réduit la proportion d’actions pour la porter à 44% de l’actif contre 50% fin juillet. Nous avons notamment renforcé notre position sur Linde et réduit notre exposition sur AXA. Sur la poche taux, nous avons renforcé notre exposition au crédit haut rendement via un OPCVM et nous avons initié des positions sur des obligations courtes encore rémunératrices (Deutsche Bank senior 12/2020, Casino 03/2020, Iliad 11/2021…). Nous avons également pris nos bénéfices sur notre exposition sur le dollar américain. Depuis le début de l’année Gaspal Patrimoine (I) est en hausse de +6,02%.
GASPAL CONVERTIBLES est en baisse de -0,27% et progresse de +3,66% depuis le début de l’année contre respectivement +0,79% et +7,63% pour l’indice Exane Eci Euro. Sur la poche actions, nous avons initié une position sur Linde et nous avons réduit nos lignes sur AXA et Scor.
Notre OPCVM obligataire court terme (1 an) FLEXIBLE ANNUEL est en baisse de -0,05%. Depuis le début de l’année, l’OPCVM est en hausse de +1,07%. La poche actions, dont nous avons réduit la proportion pour la porter à 2,5% contre 3,5% de l’actif fin juillet a contribué négativement à la performance. Conformément à nos anticipations, Groupama a exercé son call sur l’obligation LT2 2039 que nous détenions, de même que BPCE sur son obligation perpétuelle call 09/2019. Nous avons initié des positions sur des obligations hybrides corporates à date de call rapprochées dont le rendement nous parait encore attractif (Vonovia, Total et Repsol). Le portefeuille obligataire offre un taux de rendement brut instantané de 0,32% (soit Eonia + 0,68%) pour une sensibilité de 0,68.
Enfin, notre OPCVM obligataire très court terme GASPAL COURT TERME (I) est en hausse de +0,01%, en raison notamment du bon comportement des obligations Neopost 06/2021. Depuis le début de l’année, l’OPCVM est en hausse de +0,44% contre une baisse de -0,24% pour l’Eonia capitalisé et conserve une volatilité faible de 0,28% (notation 1, la plus basse, dans l’échelle de risque SRRI de l’AMF). Le portefeuille offre un taux de rendement brut instantané de 0,06 % (soit Eonia + 0,42%) pour une sensibilité de 0,57.
Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs et ne sont pas constantes dans le temps. Les données chiffrées figurant dans ce document non contractuel sont communiquées à titre indicatif. Les OPCVM sont soumis à un risque de perte en capital. Les détails des risques (actions, taux, crédit, changes...) et caractéristiques des OPCVM figurent dans leurs DICI et leurs prospectus disponibles sur simple demande auprès de Gaspal Gestion – Société de Gestion de Portefeuille – Agrément AMF n° GP 98031 au 01 42 68 19 94 / info@gaspalgestion.com.