Les places financières mondiales rebondissent avec l’espoir d’apaisement des tensions commerciales entres les Etats-Unis et la Chine. Les investisseurs se sont mis à espérer de voir les deux puissances trouver un accord (partiel ?) lors des prochaines discussions prévues le 10 et 11 octobre.
Les perspectives de croissance économiques mondiales continuent à être révisées à la baisse : l’OCDE a revu ses prévisions au niveau mondial à 2,9% pour 2019 (contre 3,2% en mai dernier) et à 3% pour 2020 (contre 3,4%). La Banque de France a abaissé son estimation de croissance de l’économie française pour 2020 de 1,4% à 1,3% mais maintient ses prévisions pour 2019 (1,3%).
Outre-Atlantique, les démocrates ont lancé une enquête en vue d’une destitution du président américain Donald Trump, ce qui provoque une chute de ce dernier dans les sondages pour les élections présidentielles de 2020.
La volatilité a été importante sur le marché pétrolier en raison des attaques sur les installations pétrolières d’Aramco en Arabie Saoudite qui ont nettement ralenti la production du pays. Le baril de pétrole qui s’était envolé après ces attentats a finalement terminé en très légère hausse (+0,6%) à 60,8$ le baril.
Comme prévu, la FED a baissé sa fourchette de taux directeurs de 0,25% qui s’établit désormais à 1,75%-2%. Cette décision est justifiée par la nécessité d’assouplir les conditions monétaires pour notamment contrebalancer les impacts négatifs sur la croissance des incertitudes liées à la guerre commerciale. Il est intéressant de souligner que cette décision n’a pas été prise à l’unanimité. La Fed ne souhaite pas s’engager pour le futur et conserve une approche de « risk management » : elle se tient prête à poursuivre l’assouplissement monétaire en cas de dégradation des perspectives, ou à l’arrêter si le contexte politique s’apaise. La Fed a également réduit de 30 bps le taux d’intérêt de ses réserves excédentaires, suite aux problèmes de pénurie de liquidités rencontrés en septembre.
Conformément aux anticipations, la BCE a annoncé un série de mesures visant à assouplir la politique monétaire. Ces mesures ont été perçues comme moins accommodantes qu’attendues, notamment en ce qui concerne le taux de dépôt qui a été abaissé de 10 bps et qui s’élève désormais à -0,50%. L’institution a également annoncé des mesures pour atténuer l’impact des taux négatifs sur le secteur bancaire en instaurant un système d’exemption pour une partie de leurs réserves (tiering) et en rendant les conditions de refinancement TLTRO plus favorables que les précédentes. L’institution a également annoncé une reprise des achats d’actifs à hauteur de 20 milliards d’euros par mois à partir de novembre 2019, sans donner de date de cessation.
La Cour suprême britannique a jugé illégale la décision de Boris Johnson de suspendre le Parlement pendant cinq semaines à l'approche de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne prévue le 31 octobre. Le motif invoqué est que cette décision avait pour effet d'empêcher le Parlement d'exercer ses fonctions constitutionnelles sans justification raisonnable. Boris Johnson subit ainsi un revers majeur et est désormais contraint de négocier avec les partenaires européens pour obtenir un report du Brexit, les députés britanniques étant majoritairement opposés à une sortie sans accord de l’Union Européenne.
En Espagne, le roi a constaté qu’aucun candidat à la présidence du gouvernement ne disposait des soutiens nécessaires. Le Parlement a donc été dissous le lundi 23 septembre. De nouvelles élections législatives seront convoquées le 10 novembre. Il s’agira des quatrièmes en quatre ans.
Les députés italiens ont accordé leur confiance au gouvernement formé par le Parti démocrate et le Mouvement 5 étoiles avec Giuseppe Conte à sa tête avec 343 voix contre 263. Ce dernier a plaidé pour l’apaisement des relations avec l’Union européenne et a présenté un ambitieux programme axé sur la relance de l’économie, avec notamment l’abandon de la hausse de la TVA prévue le 1er janvier et une fermeté accrue sur les sujets de fraude fiscale.
Bouygues, premier actionnaire d’Alstom, a cédé 13 % du capital soit environ la moitié de sa participation pour 1,08 milliard d’euros.
Verallia a lancé son processus d’introduction en bourse. D’autres dossiers dont celui de la Française des Jeux pourraient suivre prochainement.

Evolution du rendement des obligations selon leur notation et du rendement du dividende des actions (au niveau mondial) :

PERFORMANCES DE NOS GESTIONS
Nos OPCVM actions européennes (éligibles au PEA) sont en hausse : GASPAL CROISSANCE DIVIDENDES (IC) : +2,00% et GASPAL EURO OPPORTUNITES (R) : +1,15% tandis que l’Eurostoxx 50 (dividendes réinvestis) est en progression de +4,25%. Depuis le début de l’année, GASPAL CROISSANCE DIVIDENDES (IC) progresse de +15,31% et GASPAL EURO OPPORTUNITES (R) de +11,45% alors que l’Eurostoxx 50 (dividendes réinvestis) est en hausse de +21,92%. Les deux OPCVM ont été pénalisés par l’importante rotation sectorielle dans laquelle les secteurs cycliques (dont les deux fonds sont sous-pondérés) ont fortement rebondi. Les deux OPCVM ont cependant profité de la hausse de Sanofi suite à l’arrivée d’un nouveau dirigeant. Nous avons renforcé EssilorLuxottica à l’occasion de la première présentation stratégique du groupe nouvellement constitué, étant encore plus convaincus par les synergies commerciales et géographiques.
L’OPCVM patrimonial flexible GASPAL PATRIMOINE (I) est en hausse de +0,80% en raison de la progression des actions européennes. Nous avons augmenté la proportion d’actions pour la porter à 46% de l’actif contre 44% fin août. Sur la poche taux, nous avons renforcé notre exposition sur des obligations perpétuelles à date de call rapproché et sur des obligations courtes encore rémunératrices (FCE Bank 02/2021, Bolloré 01/2022…). Enfin nous avons pris nos bénéfices sur l’obligation convertibles Cofinimmo 09/2021 devenue chère. Depuis le début de l’année Gaspal Patrimoine (I) est en hausse de +6,87%.
GASPAL CONVERTIBLES est en hausse de +0,32% et progresse de +3,99% depuis le début de l’année contre respectivement -0,49% et +7,11% pour l’indice Exane Eci Euro. Nous avons participé aux émissions d’Edenred et de Veolia sur le marché primaire.
Notre OPCVM obligataire court terme (1 an) FLEXIBLE ANNUEL est stable. Depuis le début de l’année, l’OPCVM est en hausse de +1,07%. La poche actions, dont nous augmenté la proportion pour la porter à 2,8% contre 2,5% de l’actif fin août a contribué positivement à la performance. La poche obligataire a été pénalisé par l’écartement des spreads sur l’obligation perpétuelle Air France avec un call en octobre 2020 ; nous restons cependant convaincus de l’exercice du call par l’émetteur en raison de l’importance du step-up et de la situation de liquidité de la société. Le portefeuille obligataire offre un taux de rendement brut instantané de 0,44% (soit Eonia + 0,89%) pour une sensibilité de 0,76.
Enfin, notre OPCVM obligataire très court terme GASPAL COURT TERME (I) est en baisse de -0,04%, en raison notamment de l’écartement des spreads de crédit sur les obligations Orano (ex Areva) 03/2021 et Unicredit LT2 04/2021. Depuis le début de l’année, l’OPCVM est en hausse de +0,40% contre une baisse de -0,28% pour l’Eonia capitalisé et conserve une volatilité faible de 0,20% (notation 1, la plus basse, dans l’échelle de risque SRRI de l’AMF). Le portefeuille offre un taux de rendement brut instantané de 0,09 % (soit Eonia + 0,54%) pour une sensibilité de 0,55.
Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs et ne sont pas constantes dans le temps. Les données chiffrées figurant dans ce document non contractuel sont communiquées à titre indicatif. Les OPCVM sont soumis à un risque de perte en capital. Les détails des risques (actions, taux, crédit, changes...) et caractéristiques des OPCVM figurent dans leurs DICI et leurs prospectus disponibles sur simple demande auprès de Gaspal Gestion – Société de Gestion de Portefeuille – Agrément AMF n° GP 98031 au 01 42 68 19 94 / info@gaspalgestion.com.